Différences entre versions de « Néoplasies myéloprolifératives »

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Version du 28 mai 2020 à 11:20

Définition

Les néoplasies myéloprolifératives (NMP) sont des hémopathies clonales acquises de la cellule souche hématopoïétique, responsables d’une production médullaire excessive de cellules myéloïdes (myéloprolifération) sans blocage de maturation.[1]

Réarrangement bcr-abl
Chromosome de Philadelphie Ph+
Ph-
Leucémie myéloïde chronique (LMC) blabla

Polycythemia vera

  • Caractéristiques: prolifération clonale spontanée des précurseurs érythropoïétiques en absence d'EPO. Hyperplasie des 3 lignées myéloïdes (érythrocytes, mégacaryocytes, granulocytes). Synonyme: maladie de Vaquez
    • Mutation JAK2 V617F
  • Clinique: splénomégalie
Source: répétitoire prof Spertini, UNIL-CHUV, 2017

Traitement

  • bas risque thrombotique : saignées + aspirine
  • haut risque thrombotique : hydroxyurée + aspirine
  • Grossesse, jeune ≤ 40 ans, prurit intraitable, intolérance à l’hydroxyurée : interféron alpha
  • Si splénomégalie ou symptômes B, intolérance à l’hydroxyurée : ruxolitinib (anti-JAK2)
  • Si évolution vers myélofibrose ou leucémie aiguë : allogreffe

Thrombocytémie essentielle

  • Caractéristiques: Thrombocytose soutenue >450 G/l = syndrome de von Willebrand acquis
    • Mutation JAK détectable dans 50% des cas dans les granulocytes mais pas les lymphocytes
    • Autres mutations: calreticuline, gènes MPL
  • Clinique: splénomégalie absente ou pointe de rate.
  • Pronostic: espérance de vie presque normale. Transformation rare en myélofibrose (1-5%)

Traitement

  • aspirine pour tous les patients
  • haut risque thrombotique (≥60 ans, avec FRCV) : hydroxyurée + aspirine
  • risque thrombotique intermédiaire (40-60 ans sans FRCV) : aspirine OU hydroxyurée
  • bas risque thrombotique (≤40 ans sans FRCV) : aspirine seule ou interféron alpha
  • complications (thromboses, hémorragies) : hydroxyurée (+/- anticoagulation)
  • pas de réponse à l'hydroxyurée ou effets secondaires: anagrelide

Myélofibrose primaire

Traitement

  • allogreffe
  • soutien transfusionnel
  • hydroxyurée
  • ruxolitinib si symptômes B et splénomégalie

Leucémie myéloïde chronique

  • Caractéristiques: Prolifération lignée granulocytaire et mégacaryocytaire sans bloc de maturation
    • translocation du bras long des chromosomes 9 et 22 [t(9;22), chromosome de Philadelphie]
    • Phase chronique, phase accélérée, crise blastique
  • Clinique: splénomégalie

Voir aussi: Leucémies

Traitement

  • hydroxyurée au début de la prise en charge
  • inhibiteur de bcr-abl : imatinib
  • allogreffe si résistance sous inhibiteur de bcr-abl

Leucémie myélomonocytaire chronique

  • Monocytose persistante ≥ 1 G/l, neutrophilie, neutropénie chez 50% des patients
  • LMMC-1 (blastes moelle 5-9%, sang <5%), LMMC-2 (blastes moelle 10-19%, sang 5-19%)

Traitement

  • hydroxyurée
  • 5-azacytidine
  • allogreffe + chimiothérapie si évolution en leucémie aiguë ou LMMC-2

Syndrome hyperéosinophilique

  • Caractéristiques: Hypereosinophilic syndrome is characterized by moderate eosinophilia and end-organ damage commonly involving the skin, lungs, gastrointestinal tract, and heart; secondary causes of eosinophilia should be excluded.
    • Eosinophiles en nombre absolu >1,5 G/l
    • Dommages d'organes cibles attribuables à l'hyperéosinophilie
  • Le degré d’éosinophilie est arbitrairement classé comme léger (< 1,5 G/l), modéré (1,5 à 5 G/l) et sévère (> 5 G/l). Le terme hyperéosinophilie fait référence à une éosinophilie sanguine > 1,5 G/l.[2]

Références